Le rapprochement entre la Hongrie et la Russie participe de la grogne populaire qui a point à l’automne. C’est semble-t-il au tour de l’Union Européenne de donner de la voix, alors que la Hongrie semble rompre l’unité diplomatique européenne en accueillant Vladimir Poutine le 17 février à Budapest.

Depuis plus d’un an, les États-Unis ont joué un scénario conçu pour (1) réaffirmer le contrôle américain sur l’Europe en bloquant le commerce de l’UE avec la Russie, (2) pousser la Russie à la faillite, et (3) se débarrasser de Vladimir Poutine pour le remplacer par un fantoche des Américains, comme le défunt soûlard, Boris Eltsine.

Un buraliste lésé par la redistribution des débits de tabac a obtenu gain de cause auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a condamné la Hongrie à une amende.

Faisant le lien entre immigration et terrorisme, le Premier ministre hongrois espère que les attentats de Paris vont conduire l’Union Européenne à stopper l’immigration extra-européenne.

Que fera Viktor Orbán lorsqu’il s’agira de voter pour ou contre de nouvelles sanctions contre la Russie avec ses partenaires européens ? Dans la nouvelle guerre froide qui s’est dessinée, les Hongrois ne le suivent pas.

En France et en Hongrie, deux affaires distinctes illustrent simultanément le racisme anti-Rom en Europe.

Vendredi soir, plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées à Budapest pour marquer leur opposition au gouvernement de Viktor Orban. Mais sans avancée réelle.

Le traitement des minorités et la liberté de la presse ont fait l’objet d’un rapport de l’institution strasbourgeoise, suite à la visite du Commissaire pour les droits de l’Homme Nils Muižnieks en juillet 2014.

Affaiblie, la droite hongroise redoute une déstabilisation orchestrée par les États-Unis avec l’aide de l’américano-hongrois George Soros.

Reléguée au rang de paria par un pouvoir constamment aux abois, l’intelligentsia libérale de Budapest se rebiffe avec la publication d’un ouvrage dans lequel elle dénonce le règne sans partage du 1er ministre conservateur Viktor Orbán. Interview samedi 4 janvier avec Júlia Vásárhelyi, journaliste indépendante et co-éditrice de l’ouvrage.

Le gouvernement hongrois en pleine dérive autoritaire et anti-démocratique méprise les valeurs de l’Union européenne. Cette affirmation catégorique régulièrement émise dans les médias – en Hongrie et ailleurs – est rarement étayée par des signes tangibles. Des ONG en conflit avec le gouvernement ont publié un rapport qui évalue les lacunes actuelles de l’Etat de droit, la démocratie, le pluralisme et le respect des droits de l’homme en Hongrie.

La Russie a renoncé à la construction du gazoduc South Stream, a annoncé lundi en Turquie le PDG du groupe public russe Gazprom. En soutenant ce projet gazier, la Hongrie s’est isolée diplomatiquement de ses partenaires occidentaux. Pour rien au final.

Le lauréat 2002 du prix Nobel de littérature a raconté comment un journaliste du New York Times attendait de lui qu’il stigmatise le gouvernement hongrois. L’interview n’a jamais été publiée.

Milán Rózsa était l’un des activistes les plus fervents pour les libertés civiles et pour les droits de la communauté LGBT en Hongrie. Il s’est suicidé vendredi 7 novembre, en se jetant sous un train, à l’âge de 26 ans.

La Hongrie, c’est le pré carré de l’Allemagne et le peu de relations qu’entretiennent la France et la Hongrie sont mauvaises depuis toujours. Si vous pensez comme cela, il est grand temps de se procurer cet ouvrage : « Entre coopération et antagonismes. Les dimensions des relations franco-hongroises, de l’époque moderne à l’intégration européenne ».

Et si la Hongrie, exaspérée par une Union européenne gauchisante toujours prête à lui dicter sa conduite, claquait la porte de l’Europe ? C’est le scénario qu’a envisagé László Kövér jeudi, dans une interview sur Echo TV.

Environ 10 000 personnes ont manifesté dimanche soir à Budapest contre un projet de taxe sur l’internet. Et si ce n’était que le déclencheur d’un plus large mouvement…

Après la loi sur les médias, après l’entrée en vigueur d’une nouvelle constitution, la Hongrie se trouve une nouvelle fois prise dans une tempête politico-médiatique.

C’est la troisième élection remportée haut-la-main cette année par la coalition chrétienne-conservatrice Fidesz-KDNP du Premier ministre Viktor Orban. Le parti d’extrême-droite Jobbik consolide sa position de 2e parti de Hongrie, face à une opposition de gauche quasi-inexistante.

« La Hongrie se tourne vers de grandes opportunités, nous sommes au seuil d’une nouvelle ère », a déclaré M. Orban, quelques jours avant les élections municipales pour lesquelles il est grand favori.

Dans le cadre du bras de fer entre Moscou et Bruxelles pour le contrôle de l’Ukraine, la Hongrie joue sa partition en solo.

Plusieurs dizaines de milliers d’Ukrainiens et de Russes pourraient avoir obtenu frauduleusement la citoyenneté hongroise, un sésame pour l’espace Schengen particulièrement prisé pour fuir le conflit ukrainien.

L’Allemagne fête cette année les 25 ans de l’ouverture du « rideau de fer ». Un événement qui a d’abord été initié par la Hongrie, et pour lequel l’Allemagne fait preuve de reconnaissance en placardant ce mois-ci, à travers tout le pays, d’immenses affiches rappelant cette glorieuse décision d’ouvrir ses frontières.

ONG-demo »La défense des civils, c’est notre affaire » ont proclamé plusieurs ONG lors d’une manifestation qui a rassemblé environ un millier de personnes.

L’ancien premier ministre technocrate et opposant à Viktor Orban part travailler à Paris dans la société d’investissement multinationale Meridiam.

La Hongrie est-elle sur la voie d’une démocratie despotique ? Dans une interview donnée à la chaîne d’information ATV le 28 juillet, le philosophe Gáspár Miklós Tamás dit « TGM » tire la sonnette d’alarme face au discours du Premier ministre Viktor Orban en Roumanie samedi 26 juillet.

Pour le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, la démocratie libérale a échoué. Il affirme être en train de « construire un état illibéral ».

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans et devant la grande Synagogue, au cœur de la capitale hongroise, pour afficher leur soutien à Israël.

Mardi, lors d’une réunion des quatre pays membres du groupe de Visegrád, en présence du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le Premier ministre hongrois a estimé que l’immigration d’origine extra-européenne doit être fortement ralentie.

Le célèbre maestro hongrois, Ádám Fischer, a littéralement orchestré, samedi 21 juin, sur la place Szabadság, un mouvement de protestation contre le mémorial de l’occupation allemande. Près de mille manifestants se sont ainsi réunis pour chanter le dernier mouvement de la 9ème symphonie de Beethoven, hymne européen depuis 1972.

Le journal de gauche Népszava estime qu’il est possible que le coût de la rénovation de la ligne 3 de métro de Budapest (le métro « bleu ») soit financé par un emprunt auprès de la Russie.

Le Parlement hongrois a adopté la semaine dernière la loi introduisant un nouvel impôt, cette fois sur les revenus issus de la publicité, entraînant une levée de boucliers des médias et de la part de la plus grande chaîne commerciale hongroise.

Plusieurs dizaines de médias – chaînes de télévision, stations de radio, journaux et sites internet – ont protesté jeudi contre le projet gouvernemental de taxer jusqu’à 40% leurs revenus publicitaires.

Le parti d’extrême-droite Jobbik ne peut pas être qualifié comme tel par les présentateurs télé, a statué lundi 3 juin la plus haute juridiction du pays.

La démission de Viktor Orban du PPE serait « dans la logique des choses », en raison de son opposition à la nomination à la présidence de la Commission européenne de Jean-Claude Juncker ainsi qu’en raison en raison de sa « défense de conceptions anti-européennes et nationalistes ».

D’après le quotidien de centre-gauche Népszabadság, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, souhaiterait devenir le prochain président de la République hongroise.

Le Fidesz ne soutient pas la candidature de Jean-Claude Junker, le candidat du Parti Populaire européen à la présidence de la Commission européenne, a déclaré Viktor Orbán dans une interview pour Hír TV la semaine dernière

Selon des résultats préliminaires, le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orban a recueilli plus de la moitié des votes (53%), devant le Jobbik (15%) et les partis de gauche.

A l’occasion du dixième anniversaire de l’élargissement historique de 2004, Françoise Pons déplore l’arrogance de l’Ouest vis-à-vis d’un Est méprisé. Une incompréhension qui se manifeste dans la condamnation violente de Viktor Orban.

Bien que les manifestations aient été momentanément arrêtées à cause des conditions météorologiques gênantes, les contestataires prévoient de reprendre les protestations dès aujourd’hui, à partir de 17h30.

L’eurodéputé Béla Kovács est suspecté d’espionnage à l’encontre des institutions européennes en faveur de la Russie. C’est le quotidien Magyar Nemzét qui le révèle.

Le premier procès jamais tenu en Hongrie à l’encontre d’un ancien dirigeant communiste a abouti à la condamnation à cinq ans et demi de prison de Béla Biszku, connu comme « le poing le plus dur de la dictature douce ».

La chaîne d’informations privée ATV a été contrainte de mettre fin à son boycott du parti d’extrême-droite. La chaîne liée à la gauche hongroise a été contrainte d’abandonner sa position par la commission électorale qui l’avait déjà sanctionné à deux reprises.

Istvan Pasztor, le président du principal parti des Hongrois de Voïvodine (région du Nord de la Serbie), a été agressé mardi dernier à Budapest par des sympathisants de l’extrême-droite hongroise. L’indignation dépasse les frontières.

Il y a 10 ans, la Hongrie comme septe autres pays d’Europe centrale entrait de plein pied dans l’Union européenne après de longues années d’ajustements économiques accompagnés de bouleversements sociaux.

Tandis que la construction du mémorial controversé et critiqué par un nombre croissant d’acteurs sociaux et politiques se poursuit sur la place de la Liberté à Budapest, le Premier ministre, M. Orbán, vient de publier une lettre ouverte de quatre pages dans laquelle il défend un « acte de bravoure créative ». Les manifestants non plus ne se démobilisent pas.

Le 10e anniversaire de son entrée dans l’UE est passé pratiquement inaperçu dans la Hongrie dirigée par le parti euro-critique Fidesz. Quel bilan tire la presse hongroise de ces 10 années d’adhésion du pays ?

Gábor Vona, le président du parti d’extrême droite Jobbik, a dévoilé, cette semaine, la liste des candidats pour les élections européennes du 25 mai. 5 ans après son entrée au Parlement européen, le Jobbik consolide sa stratégie pour renforcer sa présence auprès des instances européennes. Krisztina Morvai, qui occupe déjà un siège d’eurodéputée, figure en tête de cette liste de 36 noms.

Dans cette tribune originellement publiée sur le site NOL.hu, la député et ex-présidente du MSZP Ildikó Lendvai, s’intéresse aux choix qui s’offrent à la gauche suite à sa défaite aux élections législatives du 6 avril. Mme Lendvai propose de s’attaquer aux sources et de repenser, par conséquent, l’ensemble du modèle politique hongrois.

A l’approche des élections européennes le Bureau électoral national (Nemzeti Választási Iroda) a ouvert une page Facebook dédiée aux quelques 500 000 jeunes électeurs qui voteront pour la première fois pour leurs députés européens. Parmi eux, 13000 à 15 000 ont obtenu la majorité depuis les élections nationale du 6 avril dernier et n’ont donc jamais eu l’occasion de prendre part à une élection.

La Hongrie, ce petit pays d’Europe Centrale, contre vents et marées a su faire face à toutes les tentatives de complots venues de l’extérieur : les banques, les multinationales, la Troïka, les occidentaux n’auront pas su détourner le peuple hongrois de son histoire. Trop discréditées ces marionnettes libérales qui ont mis le pays à terre dans le courant des années 2000.

Le parti de Viktor Orban et le parti chrétien-démocrate ont remporté la majorité des deux-tiers au parlement aux élections du 6 avril, après le dépouillement de 99,99% des votes.

Aux côtés d’une opposition incapable, les détracteurs étrangers du Premier ministre hongrois ont été ses meilleurs alliés.

Un peu de géographie électorale ! L’excellent site Geoindex.hu a mis en ligne une série de cartes permettant d’analyser la nouvelle cartographie électorale de la Hongrie.

Comme les sondages l’indiquaient dans la phase finale de la campagne électorale, le Jobbik a gagné du terrain. Avec 20,5% des voix, le parti est en progression par rapport à 2010 où il avait obtenu 16,7% des voix. Sa forte hausse est surtout due à une plus forte abstention (60% contre 64% en 2010). En nombre de voix, le parti passe de 836 774 en 2010 a 985 028 en 2014.

Suite à l’annonce du Fidesz, d’après laquelle il n’y aurait pas eu assez de place (à cause du « trop grand nombre d’organes de presse étrangère ») lors de la soirée de célébrations des résultats des élections législatives pour les journaux et pure players suivants : Hír24, Cink–444, et Magyar Narancs ; le quotidien en ligne, Index.hu, a de sitôt annoncé que ses journalistes boycotteraient l’événement.

En attendant les résultats définitifs du scrutin et la confirmation de l’obtention de la majorité des 2/3 pour le Fidesz, c’est sans surprise que l’on annonce ce soir la victoire du parti de Viktor Orbán, en tête des élections législatives à l’issue de la journée de vote du 6 avril. Viktor Orbán, personnellement félicité par Jose Manuel Barroso d’après un porte-parole du Fidesz, devient ainsi le seul Premier ministre depuis la fin de l’époque socialiste a obtenir deux mandats d’affilée. Il a annoncé sa victoire dans un discours au bord du Danube, versant quelques larmes.

Les petits partis, ceux dont l’électorat est numériquement limité (voire quasi nul), sont invisibles et inaudibles pendant cette campagne électorale. Nous vous présentons brièvement quatre micro-partis de la scène politique hongroise (liste non-exhaustive !).

Voici 10 articles publiés précédemment sur HU-lala.org pour comprendre les enjeux des élections législatives qui se dérouleront en Hongrie ce dimanche 6 avril.

János Lázár, chef du groupe parlementaire Fidesz à l’Assemblée nationale, s’est prononcé jeudi en faveur de la peine de mort pour les meurtriers d’enfants et de personnes âgées, rapporte le site d’actualités Index.hu.

Les résultats des élections législatives pourraient être plus serrés que ne le laissent entendre les sondages dimanche 6 avril.

C’est en tout cas ce que s’accordent à dire les instituts de sondage. Ce dimanche, jour des élections législatives, Jobbik pourrait faire mieux qu’en 2010 où il avait obtenu 16,7% des voix.

A quelques jours des élections, Hu-lala est allé à la rencontre de ceux qui vont voter pour comprendre les raisons de leurs choix politiques. Tamás M., jeune hongrois de Transylvanie, votera pour la première fois en Hongrie le 6 avril prochain. Supporter du Fidesz, il nous confie ses convictions et ses doutes sur la politique du pays.

A quelques jours des élections, Hu-lala est allé à la rencontre de ceux qui vont voter pour comprendre les raisons de leurs choix politiques. Zoltán Makay, ingénieur budapestois et sympathisant de gauche, partage avec nous son regard sur la consultation électorale du 6 avril.

Dans un communiqué commun publié mardi 18 mars, trois ONG estiment que les élections législatives au début du mois d’avril pourraient être entachées d’irrégularités.

Le premier ministre slovaque Robert Fico, tout juste battu lors de l’élection présidentielle, et son homologue hongrois Viktor Orban ont symboliquement ouvert les vannes du raccordement entre le réseau de gazoduc hongrois et slovaque, jeudi 27 mars, à Szada (28 kilomètres à l’est de Budapest).

Dans un article publié le mardi 25 mars sur le site internet de l’hebdomadaire « Le Vif », le Premier ministre hongrois est qualifié de « dictateur ».

A moins d’une semaine des élections, le Chef de l’Etat hongrois, Viktor Orbán, s’apprête –intra muros- à forger son nouveau gouvernement : le ministre de l’Administration Publique et de la Justice, Tibor Navracsis, aurait déjà un nouveau remplaçant en la personne de l’ambassadeur de Hongrie en France, László Trócsányi.

Une chose est certaine, l’œuvre de Prolidepp ne plaira pas à tout le monde : la Hongrie représentée sous la forme d’un chien Puli (ndlr : le fameux chien des bergers hongrois) se faisant chevaucher par un berger allemand portant un casque de la Wehrmacht, tandis qu’Adolf Hitler tente d’amadouer le Puli hongrois en lui tendant un morceau de viande panée…

M. Simon, assistant du candidat socialiste aux législatives, Attila Mestherházy, est non seulement soupçonné de corruption mais également de falsification de passeports émis par la Guinée-Bissau, qui lui auraient permis d’ouvrir des comptes bancaires sous couvert d’anonymat.

Le parti écologiste « Une autre politique est possible » (Lehet más a politika, LMP) s’attend à une élection légitime et démocratique le dimanche 6 avril. En revanche, son co-président András Schiffer a émit des doutes sur son équité, lors d’un rassemblement à Miskolc samedi.

Les organisateurs de la « Marche de la paix » (Békemenet) espèrent rassembler un million de personnes pour clamer leur soutien à la coalition gouvernementale conservatrice, cléricale et populiste du Premier ministre Viktor Orbán, à Budapest samedi 29 mars, soit 8 jours avant les élections législatives.

Lors d’une interview donnée à Kossuth Rádio (ndlr : une des principales chaînes-radios de Budapest), l’un des leaders d’un micro-parti Együtt (il ne s’agit pas du parti de Gordon Bajnai, mais d’un parti indépendant doté du même nom), György Tiner, a souligné que le développement du secteur touristique, des activités culturelles et du secteur des loisirs permettrait de développer la compétitivité hongroise.

Le Premier ministre sortant Orbán a refusé la proposition de son principal opposant, le candidat du parti socialiste Attila Mesterházy, de débattre à la télévision avant les élections législatives du 6 avril.

Commémorations officielles et rassemblements politiques sont prévus samedi, jour de fête nationale commémorant le début de la guerre d’indépendance contre la domination des Habsbourg, le 15 mars 1848. En toile de fond, les élections législatives du 6 avril.

Mercredi, le tribunal de Pest a placé en détention l’ancien vice-président du parti socialiste (MSZP), Gábor Simon, sur des soupçons de fraude fiscale.

Le redécoupage des circonscriptions électorales favorise grandement les conservateurs-chrétiens Fidesz-KDNP au pouvoir pour les élections législatives qui se dérouleront le 6 avril.

L’Etat hongrois s’engagerait à verser près de soixante-dix millions de forints en compensation aux familles des victimes des meurtres roms, soit environ 225 000 euros.

Malgré la rhétorique souverainiste du gouvernement, l’Union Européenne et ses institutions jouissent d’une image plus positive en Hongrie que la moyenne européenne, selon le dernier rapport « Eurobaromètre ».

Deux politiciens membres du Fidesz, Zoltán Révfy et Lajos Búcsú, en ont été renvoyés récemment. Le motif ? Leur vote opposé à la réélection du député Róbert Zsigó.

Suite à « plusieurs plaintes » émanant des riverains, le maire de Budapest, István Tarlos, a tôt fait de presser le conseil municipal de la capitale afin de désigner des lieux appropriés à la distribution de la nourriture aux personnes les plus démunies.

Attila Mesterházy, président du parti socialiste MSZP et numéro 1 de la coalition de gauche « anti-Orban », a déclaré que les élections du 6 avril seront un choix de valeurs entre l’Est et l’Ouest, mardi à Dombóvár, dans le Sud-Ouest du pays.

« Nous ne sommes pas européens pour des raisons géographiques, mais parce que nous sommes Chrétiens », a déclaré le Premier ministre Viktor Orbán, mardi au Parlement.

Le 1er ministre hongrois Viktor Orbán impulse un retour en force de l’État, dépossédé d’une grande partie de ses activités après la chute du communisme, vendues à des entreprises étrangères.

Après le basculement du pouvoir en Ukraine ce week-end, les quelques 150 000 Hongrois de Transcarpatie peuvent-ils être pris pour cibles par les nationalistes ukrainiens ?

La radio publique Kossuth Rádió – la France Inter hongroise – a qualifié les insurgés en Ukraine de « terroristes », jeudi dans son flash infos de 14h, provoquant des réactions indignées sur des blogs et les réseaux sociaux.

Gábor Vona, le président du Jobbik, a officiellement ouvert, samedi à Miskolc, la campagne électorale de son parti. Au-delà des promesses de campagne classiques, c’est une réforme structurelle que souhaite mettre en œuvre, à terme, le leader de la droite au sein de son parti.

Sans surprise, ce sont sur les thèmes de l’extrême-droite et de l’état de Droit que les médias internationaux se sont montrés les plus critiques. Le thème de l’extrême-droite a été le 4e sujet le plus abordé, après la situation économique, l’état de Droit et les relations extérieures.

France Culture a consacré mardi son émission « Les enjeux internationaux » à l’influence grandissante de la Chine en Hongrie et en Europe centrale, avec pour invité le journaliste Thomas Schreiber.

Plusieurs groupes d’extrême-droite hongrois et européens ont rendu hommage à la résistance qu’ont opposé les forces hongroises et allemandes à l’Armée Rouge pendant le siège de Budapest en 1944-45, samedi proche du château de Buda.

Après des révélations concernant le patrimoine non déclaré d’un élu socialiste, le député LMP András Schiffer se lance dans une croisade contre la corruption et l’accumulation de richesse de la part des hommes politiques, gauche et droite confondues.

Selon cette étude menée par l’Institut Median, la popularité de l’opposition n’a pas progressé, égale à la somme de celle de ses différents partis avant l’annonce de leur coopération.

Selon un sondage réalisé par l’institut Medián, la majorité des Hongrois (59 %) estime que l’expansion de la centrale nucléaire de Paks doit être soumise à un référendum.

Ce samedi 1er février, ce sont près de 400 manifestants qui se sont réunis à Szabadság Tér (la place de la Liberté) pour protester contre l’édification controversée d’une statue commémorative de la seconde guerre mondiale.

La diplomatie hongroise déploie, depuis de longs mois, des efforts considérables pour réaliser « l’ouverture à l’Est » prônée par Viktor Orbán

Un groupe se faisant appeler « Őrsereg » a revendiqué la responsabilité de l’explosion devant une banque CIB, dans le 13ème arrondissement de Budapest le 13 janvier, dans une lettre adressée au président de l’association de défense des entreprises VESZ.

Felcsút, le village d’enfance du premier ministre hongrois Viktor Orbán, disposera bientôt de son propre petit aéroport privé.

Le parti d’extrême-droite hongrois a été malmené par des groupes antifascistes, dimanche dans la capitale britannique, où il était venu pour attirer les votes des dizaines de milliers de jeunes hongrois exilés.

La Fédération des communautés Juives de Hongrie (MAZSIHISZ) menacent de boycotter les évènements liés au 70e anniversaire de l’Holocauste.

Citant des rapports diplomatiques américains publiés il y a trois ans par WikiLeaks, le quotidien (très à droite) « Magyar Hírlap » affirme que les socialistes avaient eux aussi envisagé cette option, alors qu’ils étaient au pouvoir